
(...) Pour quelles raisons faudrait-il limiter votre engagement à seulement 350 Roms alors que d’autres qui vivent aujourd’hui dans notre commune se trouvent sous la menace d’une expulsion ?
Nous vous rappelons que cet été (25 août 2010), la municipalité en collaboration avec des citoyens, a élaboré une Plateforme unitaire de solidarité et de protection des Roms, écrite en protestation contre la politique de l’État qui a monté d’un cran sa politique xénophobe à l’égard des Roms et des Gens du voyage. [Rappelons ici que le Collectif contre la xénophobie avait refusé de signer cet appel, considérant que l’absence totale d’engagements et nombre d’ambiguïtés qu’il contenait ne présageaient rien de bon. Ainsi qu’on a abondamment pu le vérifier depuis.]
Nous nous adressons aujourd’hui à vous, Madame la Maire, au sujet d’un camp de Roms qui se trouve rue de Rosny. Ses occupants ont reçu des OQTF en grand nombre. Nous avons appris qu’ils risquaient d’être expulsés de ce lieu, en janvier prochain, c’est à dire en plein hiver ! Ils occupent actuellement des parcelles des murs à pêches, et un projet de nettoyage et d’enlèvement des ordures se met en place.
Ces Roms que nous connaissons, sont prêts à travailler pour assainir le terrain et à prêter main forte au nettoyage prévu.
De plus, les liens que nous avons noués avec eux depuis de longs mois, nous permettent d’affirmer qu’ils sont réellement favorables à l’idée de s’impliquer dans un projet d’agriculture qui pourrait se faire autour de leur campement (...)