
Les toitures végétalisées ont-elles un intérêt écologique en ville ? Thread sur les principaux résultats de l'étude GROOVES (Green Roofs Verified Ecosystem Services), de l'@ARB_IDF et ses partenaires 👇 (1/21) pic.twitter.com/Yp14gDsRHM
— Marc Barra (@MBarra_Biodiv) October 11, 2022
Pour mieux comprendre, nous avons analysé pendant 3 ans 36 toitures du Grand Paris afin de recenser la flore, la faune, la qualité des substrats et analyser d’autres paramètres comme le rafraîchissement et la rétention en eau, en comparant avec les espaces au sol (3/21) pic.twitter.com/FPC2pOk5bX
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Fait marquant, près de 70 % des plantes relevées dans le cadre du protocole Vigie-Flore se sont installées spontanément, transportées par le vent ou la faune. Inutile de vouloir figer leur composition dans le temps ! (5/21) pic.twitter.com/vwJyP38f0k
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Cette diversité est très variable : les toitures extensives, avec un substrat essentiellement minéral et de faible épaisseur, sont moins riches que les toitures semi-intensives et intensives qui bénéficient d’un substrat plus profond (7/21) pic.twitter.com/iy0MqdFa56
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Un des premier enseignement est de diversifier les modes de conception et les types de toitures végétalisées au sein des villes. Comme pour tous les espaces végétalisés, l'uniformité n'a rien de bon ! (9/21) pic.twitter.com/35UIY9KND0
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On peut distinguer des espèces « toiturophiles », comme la thomise rayée (Runcinia grammica), des généralistes comme le gendarme (Pyrrhocoris apterus) et enfin des « toiturophobes » comme la pisaure admirable (Pisaura mirabilis), par rapport aux espaces au sol (11/21) pic.twitter.com/o3TunwOwGd
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Pour le potentiel de rafraichissement, seule quelques toitures assurent suffisamment d’évapotranspiration pour rafraîchir la surface du toit, mais pas nécessairement au-delà. Le @Cerema_IdF réalise actuellement des recherches pour approfondir cette question (13/21) pic.twitter.com/JRs0JgWf4O
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Il est possible de faire varier les profondeurs de substrat et de diversifier les strates végétales pour créer davantage de conditions pour les espèces, comme sur ce toit du centre technique Georges Valbon à la Courneuve (CD93) (15/21) pic.twitter.com/Y23BFSNEiW
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Les modes de conception des toitures végétalisées s’appuient encore trop souvent sur de nombreux composants artificiels (bacs plastiques, géotextiles non biodégradables, filets plastique, systèmes d’arrosage), dont l’utilité est discutable (17/21) pic.twitter.com/m0Bn70a6vL
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L’effet de mode entourant la végétalisation ne doit pas servir de caution verte aux projets d'aménagement contribuant à l’artificialisation des sols. Elles ne sont acceptables qu’en complément d’une politique de sobriété foncière et de protection de la pleine terre (19/21) pic.twitter.com/eEQhqiWKr4
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L'intégralité de l'étude est disponible à ce lien : https://t.co/snnIC0kpfU (21/21)
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