
Suite aux révélations de StreetPress, l’armée a suspendu les deux militaires qui affichaient leur néonazisme sur les réseaux sociaux. Ils ont « reconnu les faits » et devraient être expulsés de la Grande Muette.
L’armée n’aura pas mis longtemps avant d’agir. À peine plus de 24h après la publication de l’enquête de StreetPress sur les deux militaires néonazis engagés au sein du 35e régiment d’infanterie de Belfort (90), l’armée les a suspendu a appris France 3 Franche-Comté. (...)
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– (France 3)
ARMÉE. Identifiés comme néonazis, deux militaires du 35ᵉ régiment d’infanterie de Belfort ont été suspendus
(...) Une idéologie visible sur les réseaux sociaux
Lukas C. et Raphaël G., tous deux nés en 2004, ont été identifiés et confondus par StreetPress suite au recoupement de leurs différents réseaux sociaux, où ils partagent leur sympathie dans des photos, publications, stories ou commentaires. “Le pouvoir de la race aryenne” ou de la “race blanche”, vantardise quant au fait d’être dans un “des régiments les plus NZ [nazi, ndlr] au monde” (...)
Le journaliste indique également que les deux militaires du régiment basé dans le Territoire de Belfort appartiennent au groupuscule d’extrême droite des Vandal Besak, implanté à Besançon (Doubs). Outre leur adhésion à l’idéologie nazie, ils ont été à l’origine d’appels à la haine visant les étrangers ou les communautés LGBTQIA+. (...)
En 2021 déjà, le 35e RI avait été confronté à une affaire similaire, révélée par une enquête de Médiapart : un caporal-chef de Belfort, d’abord soupçonné de propagande néo-nazie, avait ensuite été mis à pied en janvier 2022 suite à la découverte d’un arsenal de 130 armes. Il avait également fait l’objet d’un blâme de la part du ministère des Armées.