Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
TWITTER
Les lycéens chantent une très belle chanson inspirée du chant des catalans "l’Estaque", composée sous Franco pour se libérer de l’oppression
Article mis en ligne le 8 février 2020

lire aussi :
Éducation nationale. Le nouveau bac frappé de boycott (...)
Des élèves en garde à vue, des forces de police qui envahissent les lycées, des profs menacés de sanctions… Pour faire passer les épreuves communes de contrôle continu, Jean-Michel Blanquer ne recule devant rien. Ce qui n’empêche pas la contestation de s’étendre. (...)

Les jeunes s’interrogent sur leur avenir, c’est légitime », a réagi Benoît Martin, de l’UD CGT de Paris. Plusieurs responsables politiques de gauche ont dénoncé ces interpellations, à l’image de Pierre Laurent : « Jusqu’où ira le délire répressif ? » a ainsi fustigé le sénateur PCF. Pour la FCPE, les lycéens sont « les premières victimes du pourrissement de la situation actuelle ». (...)

Depuis dix jours, donc, ces fameuses E3C cristallisent la colère des lycéens et de leurs profs, qui appellent à « faire barrage » à ce nouveau bac. Comme le martèle le Snes-FSU, premier syndicat du secondaire, il faut revenir d’urgence à des épreuves terminales en fin d’année qui « garantissent aux élèves les conditions d’un bac national, garant de l’égalité devant l’examen ». (...)

À ce jour, plusieurs dizaines d’établissements sont bloqués en métropole et en outre-mer ; 70 à 130 lycées – sur 1 600 établissements publics, y compris les plus prestigieux comme Louis-le-Grand, à Paris – ont déjà reporté les épreuves, mais le ministre de l’Éducation nationale reste droit dans ses bottes. Alors qu’il avait assuré, le 21 janvier, que les E3C se passaient « dans l’immense majorité des cas en toute sérénité », Jean-Michel Blanquer garde aujourd’hui le silence. Mais joue à fond la carte de l’intimidation. (...)

Au lycée Balzac, à Paris, les professeurs ont ainsi été prévenus que les épreuves se dérouleront cette semaine sous escorte policière !

« Le gouvernement a peur de la convergence des lycéens avec le mouvement social », analyse Benoît Martin. Au ministère, le comité de suivi du nouveau bac annonce qu’il tirera le bilan de cette première session en mars. Ce qui ne répond en rien aux revendications. Un rassemblement est d’ores et déjà prévu jeudi, devant le ministère.