Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
Regards
« Les inégalités fracturent la société, enferment dans la pauvreté et abiment la planète »
/Regards/La Midinale
Article mis en ligne le 21 octobre 2021
dernière modification le 20 octobre 2021

Les 1% les plus riches possèdent plus de la moitié des richesses de la planète : c’est l’objet de la dernière campagne d’Oxfam France. Pauline Leclère, responsable de campagne de l’ONG, est l’invitée de #LaMidinale.

Sur la dernière campagne vidéo d’Oxfam France sur les inégalités
« L’objectif de notre campagne, c’est déplacer les inégalités dans le quotidien des gens pour leur faire prendre conscience de cette réalité. »
« Il faut aussi rappeler que l’on est tous et toutes concernés par les inégalités : cela fracture, divise, enferme des personnes dans la pauvreté et abime la planète car les 1% les plus riches sont aussi ceux qui polluent le plus. »

Sur l’accroissement des inégalités et ses conséquences
« Si on regarde les deux dernières années, il y a des tas de pays dans le monde qui ont fait des manifestations immenses et qui se sont révoltés pour dire leur colère et leur indignation face à l’aggravation des inégalités ou de la pauvreté. Souvent, cela part d’une décision politique comme l’augmentation du prix du ticket de métro, une nouvelle taxe, une augmentation des salaires des députés ou une prise de conscience du salaire mirobolant des PDG. »
« La prise de conscience et la demande sont là. Le problème, ce sont les choix politiques : non seulement, on n’en fait pas assez contre les inégalités mais on fait surtout des choix politiques qui les aggravent. »
« Les politiques fiscales favorisent les ultra riches : en France, la suppression de l’ISF et la mise en place de la flat tax, des services publics sous-financés, la mise sous pression de notre modèle social, la non-régulation des entreprises… »
« Oxfam France sollicite le pouvoir citoyen pour faire pression sur les décideurs politiques. »
« Les inégalités ne sont pas une fatalité : on peut changer les choses. »

Sur les inégalités en temps de pandémie (...)