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Amnesty International
Les enfants qui travaillent pour nos smartphones
Article mis en ligne le 22 janvier 2016

50% de la production mondiale de Cobalt vient de République démocratique du Congo (RDC). La demande croît de 5% chaque année. Et ce n’est pas prêt de s’arrêter car le cobalt sert à fabriquer les batteries en lithium-ion qui se trouvent dans tous les matériels électroniques portables : tablettes, ordinateurs portables, mais aussi voitures électriques.

LES CONDITIONS MORTELLES DU TRAVAIL DES ENFANTS

Dans les mines congolaises des enfants et des adultes sont mis au travail dans des conditions extrêmement dangereuses, sans aucun outil adéquat ni protection.

Ainsi les « creuseurs » travaillent pieds et mains nues, avec un burin et un marteau, sans casque ni masque.

Or, la poussière de cobalt est extrêmement toxique et son inhalation peut entraîner des maladies pulmonaires mortelles. Dans les mines artisanales clandestines, les tunnels sont meurtriers. Ils dépassent la profondeur autorisée et ils s’écroulent , tel un piège se refermant sur ceux qui espéraient survivre grâce à eux. Les morts ne sont pas souvent rendus à leur famille, ils restent au fond de la mine. En 2015, au moins 80 mineurs sont décédés.

Les enfants employés dans ces mines se retrouvent à travailler souvent plus de 12h d’affilé, restant parfois 24 heures au fond de la mine. Ils travaillent par forte chaleur ou sous la pluie et portent des sacs allant de 20 à 40 kg. Sans vêtement de protection, ils tombent malades et risquent leur vie tous les jours pour gagner entre 1 et 2 dollars la journée, qu’ils se font souvent taxés par la police. Ils ne dénoncent pas ce racket car leur travail est illégal.

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