
Face aux menaces informatiques, les États-Unis et l’Union européenne se rapprochent pour améliorer leurs défenses électroniques. Cette collaboration entre les deux rives de l’Atlantique arrive quelques semaines après le piratage de plusieurs ministères français et de la Commission européenne.
Ce rapprochement entre les deux rives de l’Atlantique aboutira à un exercice de "cyber-incident" à la fin de l’année 2011(...)
Trois domaines clés ont été identifiés par les services européens et américains dans le cadre de l’amélioration des capacités de gestion en cas d’incident. Combattre plus efficacement les botnets, sécuriser les installations industrielles critiques (traitement de l’eau, production d’électricité...) et améliorer la résilience et la stabilité d’Internet. Ces efforts devront se faire en partenariat avec le secteur privé, afin d’échanger les "bonnes pratiques".
La collaboration entre les États-Unis et l’Union européenne se fera également sur d’autres domaines. (...)
L’Union européenne et les États-Unis veulent enfin inciter d’autres pays à s’engager davantage envers la Convention sur la cyber-criminalité de 2001. Hormis les 47 pays membres du Conseil de l’Europe et les USA, le texte a été soutenu plus ou moins fortement par l’Argentine, l’Australie, le Canada, le Chili, le Costa Rica, la République dominicaine, le Japon, le Mexique, les Philippines et l’Afrique du Sud.(...)
Rappelons que l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) a gagné de nouvelles compétences, lui permettant d’orienter les "mesures que l’Etat met en oeuvre pour répondre aux crises affectant ou menaçant la sécurité des systèmes d’information des autorités publiques et des opérateurs d’importance vitale".