En 2010, la communauté internationale a adopté la Feuille de route en vue de l’élimination des pires formes de travail des enfants d’ici 2016. Le 11 juin dernier, à la veille de la Journée mondiale contre le travail des enfants, la FAO (1) a remis en question la réussite de cet objectif, en raison de l’exploitation d’une main d’œuvre infantile par le monde agricole. Actuellement, 215 millions d’enfants, dont 130 millions âgés de 5 à 17 ans, travaillent dans le secteur agricole (culture, élevage, pêche, foresterie) dans le monde. Nombre d’entre eux pratiquent des activités dangereuses, l’utilisation de pesticides ou le port de charges lourdes nuisant à leur santé et handicapant leur développement physique.
Comme le note la FAO, la pauvreté est à la fois la cause et une conséquence du travail des enfants dans les zones rurales.
. Actuellement, 215 millions d’enfants, dont 130 millions âgés de 5 à 17 ans, travaillent dans le secteur agricole (culture, élevage, pêche, foresterie) dans le monde. Nombre d’entre eux pratiquent des activités dangereuses, l’utilisation de pesticides ou le port de charges lourdes nuisant à leur santé et handicapant leur développement physique.
Comme le note la FAO, la pauvreté est à la fois la cause et une conséquence du travail des enfants dans les zones rurales.
(...) Sans revenu suffisant, ces familles font travailler leurs enfants plutôt que de les envoyer à l’école. Entretenant ce cercle vicieux, le travail des enfants entrave les efforts de promotion d’emploi décent chez les jeunes, élément clé pour raviver l’agriculture et lutter contre la pauvreté. Seul un enfant travaillant sur cinq est rémunéré selon l’Organisation Internationale du Travail (OIT).