
Jean-François Carenco, préfet du Rhône, a finalement choisi d’exécuter la décision de justice l’ayant condamné à reloger en urgence une dizaine de familles de Roms expulsées d’un campement de fortune de Villeurbanne, le 28 mars.
Ces familles, qui représentent près d’une cinquantaine de personnes, dont la moitié sont des enfants, se sont vu proposer des logements dans des hôtels de l’agglomération lyonnaise ainsi qu’en foyer.
"Après avoir ignoré pendant deux jours la décision de justice (...) le préfet du Rhône a enfin décidé de respecter l’injonction du juge", ont commenté le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) et l’association Enfant sans toit, dénonçant "des solutions qui sont totalement inadaptées et interdisant tout accompagnement social". Me Céline Amar, l’avocate des familles, avait accusé le préfet de préferer payer l’astreinte de 75 euros par jour par famille plutôt que de les reloger. (...)