
Les enseignants sont débordés en général, et la moitié des Britanniques en particulier. À l’occasion d’une enquête, il apparaît que ces derniers ne disposent pas d’assez de temps pour partager des moments autour de la lecture et parler des livres dans leur salle de classe. Un drame, puisqu’un tiers d’entre eux avoue qu’avec plus de temps, ils assureraient une meilleure promotion de la lecture dans le cœur des enfants.
(... ( Menée par Oxford University Press, l’enquête montre combien « les enseignants sont préoccupés par ces enfants qui ratent l’occasion d’être captivé par la lecture dans les salles de classe », observe Jane Harley, directrice de la stratégie chez OUP. « Il est évident que les années de l’école primaire sont cruciales pour les enfants, quel que soit leur milieu social ou culturel, dans le développement de leur plaisir de lire. »
Parmi les autres données que présente l’étude (voir en fin d’article l’intégralité), 33 % des enseignants estiment qu’une plus grande implication des parents serait profitable pour développer ce plaisir. Seuls 7 % affirment que la majeure partie, voire la totalité, de leur classe parle de livres – par rapport à ce qu’ils observaient voilà cinq ans. Près d’un tiers reconnaissent passer moins de temps autour des livres.
Et pendant ce temps, la presse flanche...
C’est dans communiqué de presse que le Guardian, grande publication britannique, a annoncé qu’il mettait un terme à sa rubrique Jeunesse. « Dans le cadre de notre business plan de trois ans, qui implique la restructuration de certaines activités, le Guardian coupera le 8 juillet 2016 sa section de livres pour enfants. »
Les contenus publiés seront toujours accessibles et librement consultables, mais, en tout cas, il est certain que cela choque (...)