La robotisation des métiers touche une multitude de secteurs, et l’automation, le recours à l’informatique pour traiter les tâches, pourrait bien vous concerner demain. En attendant que des Terminators achèvent le boulot en exterminant tout ce qui ressemble à un être humain, quels sont les métiers du livre et de l’édition qui risqueraient méchamment d’être robotisés ?
Emeric Lebreton est un chercheur en psychologie du travail, et dirige le groupe Orient’Action, qui réunit des agences de consultants dans tout le pays. Il a monté la plateforme révolution-robot, pour alerter tout un chacun sur les menaces que l’automation fait peser sur les emplois.
L’outil évalue par un pourcentage, presque magiquement affiché, le taux possible d’automation, suivant les secteurs d’activité. « D’après certaines études dans 10 ans, 30 % des emplois actuels auront disparu remplacés par des robots ou des systèmes numériques », indique le site.
Journaliste, éditeur, auteur ou bibliothécaire
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Conclusion salutaire : le métier de journaliste/éditeur de presse ne sera pas remplacé.
Celui d’écrivain, en revanche, est un brin plus inquiétant, affichant 49 % d’automation (...)
Si vous êtes actuellement bibliothécaire, vous avez le droit de paniquer : selon le site, le risque de robotisation de l’activité est de 80 % : d’ici cinq ans le métier sera remplacé…
Quant à la librairie, elle ne figure même pas dans les pronostics de robotisation : on peut donc légitimement en déduire que la profession est à l’abri.
On s’amusera à consulter ces prédictions nostradamusiennes à cette adresse.