
Sorti aujourd’hui (15 février) dans les salles, ce film français signé Steve Achiepo est le premier du genre à aborder frontalement le fléau des marchands de sommeil.
Steve Achiepo a passé son enfance à Cergy, dans le Val d’Oise, et son premier emploi fut de travailler pour une agence immobilière située dans le XVIe arrondissement de Paris… une confrontation directe aux problématiques de logement et de mal-logement. (...)
C’est un sujet dur, j’ai mis 8 ans à réaliser « Le marchand de sable »
"Je voulais vraiment dénoncer le système, montrer son importance et le fait qu’il comble un vide que État ne remplit pas."
"Quand le film a été fini et que je l’ai présenté à des travailleurs sociaux, à des assistantes sociales qui m’ont dit que cela représentait bien leur quotidien, je me suis senti légitime d’aller proposer un partenariat à la Fondation Abbé Pierre." (...)
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– (Marianne)
"Le marchand de sable" au cinéma : un film dérangeant sur le trafic d’êtres humains
Dans son premier long-métrage, le réalisateur français Steve Achiepo suit à la trace un travailleur précaire qui devient marchand de sommeil et exploite les miséreux. Un thriller social haletant et, hélas, pertinent, qui signale la naissance d’un grand cinéaste.
Le film s’intitule Le marchand de sable mais son personnage principal n’a rien, vraiment rien, d’un enchanteur. Djo, un ex-taulard, vit dans le petit appartement de sa mère en banlieue parisienne et, une semaine sur deux, faute de mieux, il y accueille sa gamine en bas âge. Livreur de profession, cet antihéros doit se contenter de modestes revenus et tente de se tenir à l’écart des mauvais coups qui, hier, l’ont entraîné en prison. Mais les circonstances en décident autrement. (...)