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Le droit et l’obligation du sauvetage en mer
Article mis en ligne le 26 avril 2021

Sos Méditerranée, comme toutes les ONG de sauvetage en mer, est la cible de diverses campagnes de désinformation qui visent à décrédibiliser son action auprès du public. Voici quelques réponses documentées pour contrer ces « fake news » et rétablir les faits.

Les auteurs et autrices rappellent que non seulement l’action des Ong en mer sont légales et vitales mais aussi « l’obligation imposée à tout capitaine de porter assistance à toutes personne en détresse en mer et de les débarquer dans un « lieu sûr dans un délai raisonnable (…) quels que soient leur nationalité ou leur statut ou les circonstances dans lesquelles elles sont trouvées » (Amendement 2004 à la Convention internationale de 1974 pour la sauvegarde de la vie humaine en mer).

L’assistance à personne en danger est un devoir, « tout.e capitaine d’un navire a non seulement le devoir moral mais également l’obligation légale de prêter « assistance à quiconque est trouvé en péril en mer » ».

Les atrocités vécues en Libye poussent des femmes, des hommes et des enfants à fuir par la mer lorsque la météo le permet. Je souligne que « les personnes piégées en Libye fuient parce qu’elles vivent dans des conditions inhumaines, et ce indépendamment du fait que des navires de sauvetage soient présents dans les eaux internationales au large de la Libye ». Les personnes rescapées (par les sauvetages) ne peuvent être ramenées en Libye. Cela est à la fois « illégal et dangereux » car la Libye ne peut en aucun cas être considéré comme un « lieu sûr ». (...)

Le navire Ocean Viking porte secours aux embarcations en perdition dans les eaux internationales. Il n’entre pas dans les « eaux territoriales » libyennes.

Les ONG répondent à une situation humanitaire urgente en mer et sauvent des vies. Ce ne sont pas les ONG mais bien le contexte politique et social qui « fabrique un marché pour les passeurs »… (...)