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le Huffington post
Le combat de Malala est le nôtre
Gordon Brown, Ancien premier ministre du Royaume Uni, envoyé spécial des Nations Unis en charge de l’Éducation
Article mis en ligne le 14 octobre 2012

De nombreux sites dans le monde, des chutes du Niagara au London Eye, se sont parés de rose jeudi pour marquer la première Journée internationale de la Jeune Fille. Mais il y a une autre raison pour laquelle le monde devrait porter du rose : montrer son soutien à Malala Yousafzai, jeune pakistanaise sur qui les talibans ont tiré parce qu’elle avait demandé qu’elle et d’autres filles puissent aller à l’école.

Malala portait une robe rose à l’école pour défier les talibans et avait écrit un blog sur BBC Urdu pour raconter comment elle avait été bannie de l’école parce qu’elle était une fille. Alors qu’elle lutte pour sa vie à l’hôpital, Malala est en train de devenir à juste titre l’icône des 32 millions de petites filles dans le monde privées d’école primaire - et de la lutte mondiale pour assurer à chaque petite fille le droit à l’éducation d’ici 2015.

Aujourd’hui, cette jeune fille de la vallée du Swat au Pakistan, qui avait été forcée de fuir son village après que les talibans ont fermé son école, devrait être adoptée par le monde. Alors qu’elle combat les talibans - qui ont qualifié sa lutte pour l’éducation des filles d’"obscénité" - son courage devrait être célébré et nous devrions la considérer comme la fille de tout le monde.

Malala portait une robe rose à l’école pour défier les talibans et avait écrit un blog sur BBC Urdu pour raconter comment elle avait été bannie de l’école parce qu’elle était une fille. Alors qu’elle lutte pour sa vie à l’hôpital, Malala est en train de devenir à juste titre l’icône des 32 millions de petites filles dans le monde privées d’école primaire - et de la lutte mondiale pour assurer à chaque petite fille le droit à l’éducation d’ici 2015.

Aujourd’hui, cette jeune fille de la vallée du Swat au Pakistan, qui avait été forcée de fuir son village après que les talibans ont fermé son école, devrait être adoptée par le monde. Alors qu’elle combat les talibans - qui ont qualifié sa lutte pour l’éducation des filles d’"obscénité" - son courage devrait être célébré et nous devrions la considérer comme la fille de tout le monde.

Compte tenu des messages de soutien pour Malala venus du monde entier, j’ai demandé au Président pakistanais Zardari de s’engager à ce que Malala n’ait pas souffert en vain.

Il y a quelques jours, j’ai reçu sa promesse que le gouvernement allait désormais tout faire - en pourvoyant des enseignants, des ressources et de l’aide financière aux familles - pour que les filles puissent aller à l’école. Nous nous sommes mis d’accord pour que l’envoyé spécial des Nations Unies pour une éducation mondiale puisse envoyer une délégation au Pakistan, afin de s’accorder sur des solutions pratiques permettant de changer en réalité les promesses d’éducation pour toutes les filles d’ici 2015. C’est aussi la deadline pour réussir l’un des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), pour chaque enfant. (...)

Le Pakistan a besoin d’être réveillé pour passer à l’action, les talibans forcés à accepter un minimum de libertés pour toutes les filles. A partir de ce Jour international de la Jeune fille, le combat de Malala pour sa propre vie devrait devenir le combat du monde entier pour non seulement obtenir les droits de chaque fille à l’éducation, mais aussi la scolarisation des 32 millions de fille négligées dans les trois ans.

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