
L’article de loi interdisant le licenciement d’un nouveau père pendant quatre semaines a été adopté par le Sénat. Dans un premier temps la Commission des lois l’avait supprimé. Mais les sénateurs refusent au futur père salarié le droit d’assister aux examens médicaux.
Le Sénat reconnaît finalement que les nouveaux pères ont droit à une protection. Lors de la discussion du texte sur l’égalité entre les femmes et les hommes, jeudi 17 avril, les sénateurs ont rétabli l’article interdisant le licenciement d’un homme salarié au cours des quatre semaines qui suivent la naissance de son enfant.
Protégés... (...)
Cette protection des nouveaux pères était soutenue par la délégation aux droits des femmes du Sénat, et par la ministre des Droits des femmes : « elle envoie un message aux employeurs : les pères sont censés s’impliquer tout autant que les mères dès la naissance de leur enfant », soulignait la ministre devant les sénateurs.
... mais pas impliqués
En revanche, les sénateurs ont voté la suppression d’un autre article ajouté par les députés pour donner davantage de sens à la paternité. Il s’agit d’autoriser le conjoint salarié d’une femme enceinte à s’absenter pour se rendre à trois des sept examens médicaux obligatoires dans le cadre d’une grossesse. (...)