Le variant C.1.2 mute deux fois plus rapidement que le taux moyen de tous les autres variants observés à ce jour, selon une étude préliminaire de l’institut sud-africain des maladies transmissibles.
Plus le virus circule, plus il est susceptible de muter, alerte la communauté scientifique depuis des mois. Et cela est largement prouvé avec l’apparition de variants plus résistants les uns que les autres et plus contagieux. Cela ressemble à une histoire sans fin : après le Delta, d’autres mutations inquiètent les épidémiologistes. À commencer par le C.1.2, classé pour l’instant comme variant potentiel d’intérêt. Observé au mois de mai en Afrique du Sud, il a depuis été retrouvé en Chine, en République Démocratique du Congo, à l’île Maurice, en Nouvelle-Zélande, mais aussi en Europe, comme en Angleterre, au Portugal et en Suisse. (...)
le variant pourrait être plus résistant à la vaccination mais aussi à une infection précédente causée par les variants Alpha ou Beta en raison de la présence de ces deux mutations, soulignent les auteurs. Or, le variant ayant été observé en majorité dans un pays peu vacciné (9,3% de la population sud-africaine a un schéma vaccinal complet), il parait encore tôt pour tirer des conclusions sur une éventuelle résistance vaccinale. Pour cela, il faudrait suivre de près la diffusion de la mutation C.1.2 au sein d’une population largement vaccinée.
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