Alors que la prochaine élection présidentielle brésilienne se tiendra le 5 octobre, la violence dans le pays est encore et toujours une réalité bien présente. Et la perception populaire qu’elle a tendance à remonter depuis le début de l’année semble justifiée.
(...) Entre janvier et juin, 317 personnes ont été tuées par la police militaire dans l’Etat de Sao Paulo, « le nombre le plus élevé depuis l’année 2003, qui représentait un pic de 399 morts à partir duquel ce chiffre a régulièrement baissé », commente dans son rapport semestriel les services du secrétariat d’Etat à la Sécurité de Sao Paulo.
Le même document fait apparaître une hausse de 38% du nombre de vols dans la ville de Sao Paulo – c’est le treizième mois consécutif de hausse.
Par contre, les homicides dans la capitale de l’Etat ont baissé de 8,8% durant le premier semestre 2014, alors qu’au niveau national, le taux d’homicide a été en 2012, dernière année pour laquelle les chiffres sont connus, le plus élevé depuis les années 80.
La violence au Brésil est encore et toujours une réalité bien présente et la perception populaire qu’elle a tendance à remonter depuis le début de l’année semble justifiée. Tout comme la sensation qu’elle s’exerce autant du côté des criminels que des forces de l’ordre.
C’est sans doute un des dossiers brûlants sur lequel va devoir se pencher la nouvelle équipe gouvernementale qui sortira des urnes du mois d’octobre.
29 assassinats pour 100 000 habitants (...)