Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
infomigrants
Le Alan Kurdi, seul navire humanitaire au large de la Libye
Article mis en ligne le 30 juillet 2019

Après une mission de sauvetage près des côtes libyennes, lundi 8 juillet, le Alan Kurdi, navire humanitaire de l’ONG Sea-Eye, est de retour dans la zone de détresse. Lundi 29 juillet, il était le seul navire humanitaire en mer, au large de la Libye.

Actuellement, seul le bateau Alan Kurdi de l’ONG allemande Sea Eye navigue au large de la Libye. D’après l’ONG, le bateau a quitté Majorque, en Espagne, le 25 juillet pour rejoindre la SAR Zone, la zone de recherche et de sauvetage, au large de la Libye.

"Nous espérons pouvoir ramener rapidement des personnes vers des lieux où ils seront en sécurité", a annoncé la porte-parole de Sea-Eye Nicole Grimske.

Quelques semaines plus tôt, l’Alan Kurdi avait secouru 44 migrants, lundi 8 juillet, près des côtes libyennes. Interdit d’entrée dans les eaux territoriales maltaises, le navire avait dû ensuite déléguer la prise en charge des rescapés aux forces armées maltaises qui les ont transportés jusque sur le sol maltais. (...)

Les bateaux d’autres ONG connues pour leurs opérations de sauvetage en mer auprès des migrants sont désormais situés en dehors de la SAR zone : l’Open Arms de l’ONG espagnole du même nom est actuellement en escale au port de Syracuse, en Sicile, tandis que l’Ocean Viking, nouveau navire humanitaire affrété par les ONG SOS Méditerranée et Médecins Sans Frontières, a été repéré, à 11 heures (heure française), lundi 29 juillet, dans la Méditerranée, non loin des côtes françaises.

"Après embarquement de membres de l’équipage et de matériel à Marseille, le navire se rendra en Méditerranée au plus vite pour poursuivre sa mission : sauver des vies en mer", a tweeté SOS Méditerranée, samedi 27 juillet.

De son côté, l’ONG Proactiva Open Arms a précisé, le même jour, que son navire humanitaire partait tout juste de Syracuse pour rejoindre la SAR Zone.

Ces départs surviennent au moment où entre 110 et 150 migrants, dont des femmes et des enfants, sont portés disparus après le naufrage de leur embarcation au large des côtes libyennes. Une catastrophe considérée, par l’ONU, comme "la pire tragédie en Méditerranée cette année".