
L’expulsion en toute humanité (dixit le préfet)a ainsi pu commencer à 6h après l’arrivée des renforts de police et - saluons leur aimable collaboration - de la SNSM.
Seuls les militants qui ont dormi sur place ont pu accompagner de l’intérieur les migrants, ce matin : les forces de police ayant en effet été déployées autour du bâtiment vers 3h pour en interdire l’accès.
Accès interdit à toute personne militants et occupants compris. De source policière "Pour éviter les troubles liés aux éventuels opposants au relogement". Comme quoi on peut être flic et avoir un sacré sens de l’humour !
Expulsion humaine donc où l’on voit arriver à nos côtés une femme qui avait gagné une nuit à la loterie du 115 et ne peut accéder à ses affaires ni espérer entrer dans le dispositif de "relogement".
Expulsion humaine où Jacques l’un des nôtres se fait sortir du bâtiment car il a osé s’exprimer lorsque les forces de l’ordre ont empêché une maman de rejoindre son bébé après être sortie pour mettre leurs affaires à l’abri.
Expulsion humaine où l’on nous apprend que les chambres sont évacuées méthodiquement sans prendre en compte les indications des quelques militants sur place (personnes cardiaques, âgées, enfants asthmatiques...)
Expulsion humaine où l’on voit sortir les enfants scolarisés sans leurs affaires... (...)