
La précarité sociale stigmatise ; elle doit devenir un critère de discrimination inscrit dans le Code pénal, « pour être mieux combattue ». C’est la revendication d’ATD Quart Monde, rejoint par une quarantaine d’associations.
C’est pourquoi l’association milite pour que la « précarité sociale » devienne un motif de discrimination prohibé par l’article 225-1 du Code pénal, comme le sont déjà 19 autres, tels que l’origine ethnique, le sexe, l’âge ou même l’apparence physique. Une combat qu’elle mène depuis plusieurs années déjà (Voir : La grande pauvreté, discriminante pour ATD Quart Monde). (...)
avec ATD Quart Monde, ce sont aujourd’hui une quarantaine d’associations qui portent cette revendication*, par l’intermédiaire de cette pétition "Je ne veux plus"
Dans un tout récent avis, publié le 9 octobre, la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH) allait également dans ce sens "(...) Ce critère permettrait de faire prendre conscience à l’ensemble de la société de la gravité de certains comportements qui stigmatisent et aboutissent à discriminer les personnes pauvres." (...)
*Pétition initiée par ATD Quart Monde, ADMR, Advocacy France, AFEV, AGSAS, Amnesty International France, APEL, Apprentis d’Auteuil, ASSFAM, CCSC, CFDT, CGT, La Cimade, CNAPE, Collectif Pouvoir d’Agir, Droit des Enfants International, EMMAUS, Fédération des Centres sociaux, FCPE, Fédération Vacances et Famille, FNARS, France Terre d’Asile, FSU, GFEN, ICEM Freinet, JOC, Libégaf, LICRA, Ligue des droits de l’homme, Médecins du Monde, MRAP, Nouveaux Droits de l’Homme, Scouts et guides de France, Secours Catholique, Secours Populaire, SGEN-CFDT, SNES-FSU, SNUIPP-FSU, SOS Racisme, UNAF, UNAFAM, UNAPP et l’UNIOPSS.