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Futura-Sciences
La pollution de l’air transformée en encre pour imprimante au MIT
Article mis en ligne le 20 décembre 2016
dernière modification le 12 décembre 2016

Anirudh Sharma, chercheur au Media Lab du MIT, a mis au point un ingénieux système d’aspiration et de filtration grâce auquel il parvient à extraire le noir de carbone de la pollution atmosphérique et à le transformer en encre noire pour imprimante. Il assure qu’avec un peu de développement (sans oublier la vodka et l’huile d’olive), la qualité de cette encre pourrait rivaliser avec celles des produits du commerce.

Tous les utilisateurs d’une imprimante à jet d’encre connaissent le prix rédhibitoire des cartouches de marques. Voilà pourquoi des alternatives se sont développées, comme les kits de remplissage ainsi que la vente de cartouches dites compatibles, à des tarifs plus abordables.

Et s’il était possible de fabriquer soi-même de l’encre en transformant le noir de carbone présent dans les suies des gaz d’échappement et des combustions d’hydrocarbures ? Cette idée de prime abord surprenante a germé dans l’esprit d’Anirudh Sharma, un chercheur du célèbre Massachusetts Institute of Technology (MIT). « Il y a tant de pollution atmosphérique et de suie autour de nous, surtout dans les villes surpeuplées. Et si l’on pouvait les transformer en encre pour imprimantes ? » écrit-il.

Le chercheur du MIT dit avoir eu l’idée d’exploiter le noir de carbone suite à ses voyages en Inde dont il est originaire. Il évoque la pollution de l’air et un taux de particules de suie si élevé que le simple fait de se passer un mouchoir sur le visage révèle leur présence en teintant le tissu d’un marron-noir peu rassurant. Se rappelant que l’encre de Chine est fabriquée à partir de noir de carbone, Anirudh Sharma pense alors à transformer cette nuisance en quelque chose d’utile. (...)