
(...) Si les familles ou les personnes âgées ont intégré le besoin de trier les déchets, pour permettre un meilleur taux de recyclage ; de compostage ou de valorisation thermique, il est un public qui semble quelque peu réfractaire à ces petits gestes du quotidien : celui des étudiants
. Durant les quelques années bénies passées dans n’importe quel établissement supérieur de France, l’étudiant pense plus à réussir ses examens et à s’amuser, qu’il ne pense à la planète. Et pourtant, le tri devrait être automatique : les paquets de chips ne vont pas dans la même poubelle que les cadavres de bouteilles de whisky, c’est une évidence.
A Angers, la communauté d’agglomération Angers Loire Métropole a donc lancé une campagne de communication spécifique à destination des 33 000 étudiants (12% de la population tout de même) qu’elle accueille pour les inciter au tri. Pour les intéresser, elle a même saupoudré le tout d’un petit goût d’interdit, en assimilant les gestes de tri sélectif à des positions plus qu’explicites, à retrouver dans le "Kamasutri" . A grand coup de slogans évocateurs (« Et si on triait un coup ? », « Pimentez votre relation avec les déchets »…), les étudiants ont été sollicités par les ambassadeurs du Kamasutri qui leur ont remis un petit guide illustré parodiant le célèbre recueil indien interdit aux mineurs. (...)