(...) L’histoire de l’usine de la « Barre Thomas » est l’histoire de la financiarisation parasitaire contre les appareils de production
D’abord, une mise en sous-traitance d’une filière industrielle (caoutchouc)
– Puis, une crise classique de surproduction en système capitaliste
– Ensuite, une spéculation financière qui tue la production
– Et enfin, l’utilisation de l’argent public au service de cette spéculation financière au motif de sauver l’emploi !
Le Résultat ? On est passé de 1938 emplois à 1200 en 10 ans…
Il va sans dire que tant que cette logique de financiarisation parasitaire prévaudra, l’avenir de l’outil industriel est incertain et celui des salariés totalement hypothéqué.
Le syndicat SUD se prononce pour :
– Aucun licenciement
– Aucune attribution de subventions publiques à Cooper & Standard
– La réquisition des sites de la « Barre-Thomas » et de Vitré par les pouvoirs publics si les patrons de Cooper et Standard persistent dans leur projet de concentration- délocalisation à Chateaubourg.
Le syndicat SUD se déclare partie prenante de toutes les actions et manifestations qui auront but la lutte contre les licenciements. D’ores et déjà une résistance doit se mettre en place.