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La fête de l’arbre et des fruits d’antan, source de biodiversité
Article mis en ligne le 25 novembre 2013

Il y a des rendez vous annuels que pour rien au monde on ne voudrait manquer. Et si par malchance ou empêchement véritable il vous arrive de les manquer alors on se promet de réparer cette absence, l’année qui suit. Ainsi en fût il, ce 24 novembre, pour l’auteur de ces lignes fidèle à la dix-huitième Fête de l’Arbre et des Fruits d’Antan, à Montesquieu, en Lot-et-Garonne.

A deux pas d’Agen, de l’autoroute et du canal latéral à la Garonne, en ces terres d’alluvion porteuses de richesses naturelles. C’est là que le Conservatoire Végétal Régional d’Aquitaine a élu domicile au Domaine de Barolle, un verger posé comme un phare qui éclaire le beau et pacifique combat pour la biodiversité qu’Evelyne Leterme et une armée de bénévoles ont engagé avec une réussite qu’il convient de saluer, chaque année, au nom de ce que la terre et le talent des hommes qui la cultivent ont produit de meilleur : la création d’un fruit.

Et ce 24 novembre, à Montesquieu on accourait, cette année encore, d’un très grand sud ouest, plus vaste encore que notre Aquitaine du temps d’Aliénor, pour découvrir pommes, poires, noix et noisettes, légumes aussi... des variétés aux saveurs toutes différentes les unes des autres qui fleuraient bon le Béarn et le Pays Basque, les Landes et le Périgord, la Gironde, la Saintonge et bien au-delà…

Ce grand nombre d’amateurs et de professionnels, dans la meilleure tradition de cette fête de l’Arbre, repartaient, par exemple, avec des pommes dont le plus souvent ils n’auraient eu aucune chance de les trouver dans une grande surface mais aussi, et surtout avec sous le bras, achetés dans la pépinière de Montesquieu, les jeunes arbres à planter à la Sainte Catherine, c’est à dire dès ce 25 novembre. Promesse de saveurs au cœur du potager ou du verger familial, de plaisir à partager.

Si, année après année, ce rendez vous se perpétue chacun comprend qu’il correspond, non seulement à une aspiration profonde, à un besoin de diversité mais aussi qu’il représente une richesse considérable. Un potentiel végétal qui a été quasi miraculeusement sauvé de l’oubli par la grâce du long et patient travail de recherches de variétés conduit par la créatrice du verger, Evelyne Leterme (1). (...)