
Selon le syndicat agricole, le Plan loup ne répond pas à la "détresse des éleveurs". Il satisfait en revanche plusieurs associations environnementalistes.
Confédération paysanne
Contrairement aux affirmations du président du Groupe national loup qui fait état dans la presse d’une « vraie adhésion » des éleveurs au plan validé la semaine dernière [le 22 mars], la Confédération paysanne est en désaccord avec le Plan loup. La « vraie adhésion » des éleveurs est une vue de l’esprit, qui ne correspond, en rien à la réalité insupportable vécue sur le terrain.
Cependant nous continuerons d’être présents au Groupe national loup pour faire entendre la détresse des éleveurs et faire reconnaitre l’absolue nécessité d’une régulation forte des populations de loups.
Si la possibilité de se défendre doit bien évidemment être laissée aux éleveurs quand leur cheptel est attaqué, les possibilités d’utiliser des armes à canons rayés pour prélever des loups est d’abord du ressort des agents publics et non pas une charge supplémentaire à infliger aux éleveurs ni aux bergers : ce n’est pas leur métier, bien souvent ils ne le souhaitent pas, ni ne le réclament.
Le plan ne prévoit absolument rien de ce que la Confédération paysanne a soutenu comme proposition lors de son élaboration, ni d’ailleurs ce qui a été dit par certains experts chevronnés. Le retrait du statut d’espèce strictement protégée doit être retiré et l’Etat doit se donner les moyens d’assurer lui-même les prélèvements au lieu de laisser reposer cette charge sur les éleveurs. (...)