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La CGT, FO, Solidaires ainsi que l’Unef, la Fidl et l’Unel appellent à une grève et à une manifestation interprofessionnelle le 16 novembre prochain
Article mis en ligne le 25 octobre 2017

Les syndicats CGT, FO et Solidaires se sont mis d’accord mardi soir pour une journée d’action le 16 novembre contre la "politique libérale" menée par le gouvernement, après avoir été reçus un peu plus tôt par la ministre du Travail Muriel Pénicaud au sujet des réformes à venir.

Après avoir quitté l’intersyndicale réunie au siège de la CFDT et plus de trois heures de discussions, la CGT, FO, Solidaires ainsi que l’Unef, la Fidl et l’Unel ont appelé mardi à une journée de grève et de manifestation interprofessionnelle le 16 novembre.

"Un constat s’impose, celui d’une politique libérale visant à accroitre les inégalités au profit d’une minorité", estiment ces organisations dont FO qui se joint pour la première fois à la CGT.

Chahuté par sa base, le patron de FO, Jean-Claude Mailly, avait finalement concédé l’organisation d’une mobilisation avant le projet de ratification des ordonnances, soit autour du 20 novembre, alors qu’il avait dans un premier temps refusé de descendre dans la rue.

La CFDT, la CFTC, la Fage, et l’Unsa ont pour leur part signé un texte commun de mise en garde du gouvernement. (...)

La CFE-CGC et la FSU n’ont ni signé le texte, ni rejoint les syndicats appelant à la grève.

Lors de la précédente intersyndicale, le 9 octobre, les représentants syndicaux avaient échoué à se mettre d’accord sur une action commune. Même si tous les syndicats expriment des désaccords avec les décisions du gouvernement, ils continuent d’être divisés sur la stratégie et les mots d’ordre. (...)

Les ordonnances étant déjà entrées en vigueur, les syndicats veulent désormais peser sur les futurs projets de réforme de l’apprentissage, la formation professionnelle et l’assurance chômage, un dossier sensible.

Tous ont d’abord été reçus par Emmanuel Macron et Edouard Philippe, selon la méthode éprouvée pour les ordonnances, avec à Matignon la présence aussi du ministre de l’Education Nationale Jean-Michel Blanquer, partie prenante des réformes apprentissage et formation.

Après Laurent Berger, numéro un de la CFDT reçu vendredi dernier — qui avait estimé que la réforme de l’apprentissage démarrait sous de "bons auspices" — Muriel Pénicaud a multiplié les rendez-vous mardi.

"Nous avons donné à la ministre les propositions de la CGT" sur une "formation de qualité" qui "n’est pas réservée à certains", ainsi que sur l’apprentissage, a déclaré le numéro un de la CGT Philippe Martinez à l’issue de son entrevue.

"Nous à la CGT, on râle c’est vrai, mais on propose", a-t-il lâché. La réforme de l’assurance chômage, chantier le plus périlleux, n’a pas été évoquée, a-t-il précisé (...)

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