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université ouverte
L’université et la recherche publiques se défendent !
Article mis en ligne le 14 octobre 2020

Nous étions nombreux et nombreuses à crier notre refus de la LPPR, qui promet d’accroître les inégalités dans l’enseignement supérieur, d’aggraver la précarité, de renforcer les inégalités de genre et les autres dominations structurelles, de mettre l’existence même de notre service public en péril et de détruire les conditions dont nous avons besoin pour produire de la science.

Nous sommes là, malgré une rentrée catastrophique, nous sommes là ! Malgré le fait qu’en ce 13 octobre nous sommes déjà épuisé·es, nous sommes là, et nous souhaitons être entendu·es ! Nous avons accueilli des milliers d’étudiant·es supplémentaires sans recrutements et sans financements. Les universités s’arrachent des licences Zoom au lieu de créer des postes pérennes d’enseignant·es-chercheur·ses et de BIATSS.

La LPPR n’est pas aujourd’hui ce qu’elle aurait été sans notre mobilisation. Des éléments que nous dénoncions ont été sortis du projet de loi. Les mobilisations des précaires ont imposé l’inscription de la mensualisation des vacataires dans la loi. Ce n’est pas assez : nous voulons la fin des vacations, des créations massives de postes et des moyens pérennes. (...)

Nous allons continuer d’interpeler les sénatrices et sénateurs, de dénoncer les conditions indécentes dans lesquelles nous devons accueillir les étudiant·es, de refuser la généralisation de la compétition de tou·tes contre tou·tes et la précarisation de la majorité au profit de quelques privilégié·es tou·tes puissant·es. Nous nous le devons à nous-mêmes, nous le devons à nos collègues et camarades les plus précaires. Nous le devons à l’ensemble de la société.

Nous nous organisons, nous renforçons nos liens, nos solidarités. Nous construisons patiemment, minutieusement, le rapport de force qui, seul, pourra sauver notre service public. (...)