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chronique palestine
L’occupation aggrave l’impact du changement climatique sur la Palestine occupée
#Israel #Palestine #cisjordanie #urgenceclimatique
Article mis en ligne le 27 juillet 2023
dernière modification le 26 juillet 2023

Les communautés du territoire palestinien occupé (TPO), en particulier dans la zone C de la Cisjordanie, subissent les effets amplifiés du changement climatique en raison des politiques et des pratiques discriminatoires d’Israël.

Tout en s’adaptant au changement climatique, les Palestiniens endurent simultanément des environnements extrêmement contraingnats imposés par Israël pour provoquer des déplacements et des transferts forcés de Palestiniens.

Les projections du changement climatique pour le TPO prévoient une augmentation des températures en moyenne annuelle et une diminution des précipitations. Par conséquent, le besoin urgent d’une adaptation adéquate au changement climatique continuera d’augmenter.

Les pratiques israéliennes de déplacement et de dépossession de la population palestinienne sous occupation sont démontrées par sa pratique consistant à cibler systématiquement les ressources nécessaires au maintien des moyens de subsistance des Palestiniens. L’exploitation et le contrôle des ressources naturelles ont été essentiels pour construire, soutenir et développer l’entreprise illégale de colonisation d’Israël.

Ces ressources comprennent celles qui sont pertinentes pour l’adaptation au changement climatique, à savoir la terre et l’eau. Le ciblage des ressources naturelles comprend l’obstruction par Israël du développement des secteurs de l’eau et de l’agriculture, y compris la production de bétail.

Le rapport intitulé « Adaptation Under Occupation : Climate Change Vulnerability in the Occupied Palestinian Territory » examine l’applicabilité des mesures communautaires d’adaptation au changement climatique dans la région des collines du sud d’Hébron, notamment à Masafer Yatta dans le gouvernorat d’Hébron, l’une des zones les plus vulnérables du point de vue climatique dans le territoire palestinien occupé.

En étudiant la pertinence du droit international, y compris le droit international de l’environnement, au contexte des collines du sud d’Hébron et au territoire palestinien dans son ensemble, le rapport conclut que les Palestiniens résidant dans des zones climatiquement vulnérables ne pourront appliquer des options d’adaptation communautaires de base, sans une véritable mise en oeuvre du droit collectif du peuple palestinien à l’autodétermination, y compris la souveraineté permanente sur ses richesses et ressources naturelles dans le TPO. (...)