
On va pas vous mentir, pas notre genre. Pour ce dossier qui nous tient méchamment à cœur et sur lequel on a sué sang et eau, on avait prévu de ciseler ici même une super introduction, à même de faire sangloter dans les chaumières et de convaincre le monde entier de s’abonner au Chien rouge. Sauf que... (...)
Alors qu’on soupesait le résultat obtenu, 27 pages (ratures comprises) hautes en couleur, quelque chose s’est mis en travers de notre studieuse détermination. Appelons ce curieux phénomène : « Retard critique en fin de bouclage ». (...)
un résumé bancal, mais finalement assez fidèle de ce dossier balayant deux furieuses décennies d’agitation :
« Euh… Ça commence par six pages où on cause entre nous en mangeant du saucisson. Après on parle de pourquoi on fait un journal en papier (pas en carton, LOL), puis de comment on a gagné presque tous nos procès. Y a aussi un moment où on dit qu’on n’a pas de ligne éditorialo-politique mais en fait si. Et il y a un nombre incroyable de chroniques concoctées par des stars épatantes que personne connaît. Sinon, on offre aux gens plein de super posters, histoire de justifier les cinq balles de ce numéro spécial. Ah et aussi on évoque la continuation du journal en 2053, quand on aura tout brûlé et que le Chien rouge gambadera en terre décapitalisée ; démerdez-vous avec ça les historiens du futur. Je peux encore ajouter un truc sur le chat chelou mais adorable qui ces derniers temps se pointe tous les soirs au local en miaulant comme un dératé ? Nan ? Bon, ben poutous les lectrices et lecteurs. »
Voilà, tout est dit.