
L’imprimante est devenu un périphérique indispensable des petits systèmes domestiques, comme des systèmes professionnels.
Le marché offre une pléthore d’articles et nombreux sont les pièges qui guettent le consommateur qu’il soit particulier ou professionnel. Ce papier est le résumé de 35 années d’expérience de l’un et l’autre des deux points de vue.
Cet article de consommation courante, l’imprimante, est aujourd’hui une parfaite illustration des techniques d’obsolescence programmée et de la production ’prête à jeter’ des industriels.
Les imprimantes sont aussi vieilles que l’informatique. Elles existaient en tant que périphériques avant même les consoles. Autrefois il s’agissait simplement de machines à écrire à corbeille ou à boule (type IBM) simplement interfacées avec un dispositif électronique pour imprimer des documents existant en mémoire sous forme digitale. (...)
L’apparition des jets d’encre et des lasers a changé la donne.
L’imprimante est alors conçue par les fabricants comme une ’poule aux œufs d’or’, un besoin créé en matière de consommation d’encre. Il est donc important de vendre des machines plus pour l’écoulement crée que les profits de la vente elle-même. C’est pourquoi les fabricants se livrent à une sorte de ’dumping’ sur les machines, vendant de moins en moins cher des machines de plus en plus perfectionnées (mais aussi de plus e plus fragiles).
Il se crée donc aussitôt, autour du consommable, et particulièrement des recharges pour imprimantes, une véritable ’industrie du compatible’, à laquelle prennent part les enseignes les plus connues de la grande distribution. (...)