
Mardi dernier, 23/10/2018, plusieurs dizaines de personnes, de familles en attente de régularisation, qui avaient trouvé un toit de façon extrêmement précaire dans un ancien Epadh désaffecté « La Garenne » à Rouen en ont été tou.te.s expulsé.e.s. Ils arrivent de pays où leur sécurité était menacée.
Leur demande d’asile à jusqu’à présent été rejetée et ils sont aujourd’hui sans papiers, sans domicile.
Nombre de ces personnes et familles se retrouve désormais à la rue, sans solution de logement pérenne alors que l’hiver approche. Ils et elles vont s’ajouter aux dizaines de personnes sans logement qui ne sont que très ponctuellement hébergées., et sont le plus souvent à la rue elles aussi. En effet, s’il existe un droit à l’hébergement d’urgence, il n’est pas complètement appliqué dans notre département.
Cela n’est pas tolérable !
Il leur a été interdit par la police d’occuper des locaux susceptibles de les accueillir qui sont vides, en attente de démolition comme les milliers de mètres carrés d’un ancien foyer de jeunes filles rue Joyeuse, ou des locaux inoccupés depuis des années, comme un centre le loisirs aux Essarts.
C’est un scandale, d’un côté des locaux inoccupés, ou en voie de démolition, de d’autres des dizaines de personnes, hommes, femmes, enfants à la rue.
C’est pourquoi nous exigeons l’ouverture immédiate par la préfecture de lieux d’hébergements d’urgence appropriés, un pour les familles et femmes seules, un pour les mineurs, et un pour les hommes seuls.
Un appel à don a été aussi lancé ICI