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Rue 89 Bordeaux
L’appel d’un collectif contre la « banalisation des violences » à Bordeaux
Article mis en ligne le 16 mars 2021

« Bas les armes, bas les larmes » : un appel vient d’être lancé par des habitants et des acteurs socio-culturels de la métropole bordelaise, dont l’association des centres d’animation de Bordeaux, pour lutter contre les violences et proposer leur « capacité à agir »

Acteurs d’associations de quartier, centres sociaux, équipements sportifs, habitat social, équipes de prévention spécialisée, ainsi que des médiateurs, enseignants, parents et habitants de Bordeaux et de sa Métropole, se réunissent autour du collectif « Ensemble avec nos jeunes » pour lancer un appel contre la banalisation des violences.

Dans une lettre titrée « Bas les armes, bas les larmes », ils demandent la « tenue d’une table ronde avec les pouvoirs publics, Etat et collectivités territoriales, pour mener des actions concrètes afin de lutter ensemble, contre les causes de cette violence inter-quartiers et la détérioration des conditions de vie sociales, culturelles, économiques et psychologiques de notre jeunesse ».

Ils appellent également les citoyens « qui le peuvent, de faire cesser la circulation et la possession d’armes ». Les signataires entendent ainsi « refuser de rester spectateur devant tant de drames », citant la mort du jeune Lionel à l’âge de 16 ans aux Aubiers le 2 janvier dernier. (...)

Parmi les premiers signataires de cet appel, on retrouve l’association des Centres d’animation de Bordeaux (400 salariés et 450 bénévoles présents dans tous les quartiers), CALK Bordeaux, Action Jeunesse Pessac Prévention Spécialisée, les Girondins de Bordeaux Bastide Handball Club, CLCV (confédération du logement et du cadre de vie) Bordeaux rive droite, Astrolabe Bordeaux, Le Tauzin Maison de Quartier/Centre Social… (...)

Leur initiative se veut « le point d’amorce d’un processus associant des acteurs de la vie locale, pour agir ensemble sur le phénomène de la montée des tensions et des rivalités inter-quartiers et contre la banalisation des violences des jeunes ». Ils rappellent ainsi leur « capacité à agir et à assumer [leur] rôle d’acteur collectif pour faire société ».