Il ne fait pas bon être abeille par les temps qui courent. Entre le frelon asiatique, les pesticides et les maladies, l’hyménoptère a de quoi broyer du noir… Et plus généralement, c’est toute la biodiversité qui souffre.
À cause de mauvaises pratiques culturales, la forêt perd de sa biodiversité, devient plus fragile aux maladies, aux tempêtes et aux incendies. En cause, le passage systématique du rouleau landais, trop fréquent, qui laboure et hache la végétation, ne respecte pas les essences qui font la diversité au milieu des pins. (...)
Ainsi les chênes, les acacias, la bourdaine, parfois même des poiriers sauvages… n’ont pas le temps de se reconstituer. Il n’y a même plus de châtaigniers et de ronciers et sans compter les girolles et les cèpes. Le pire étant quand le travail se fait au printemps : le sol est alors jonché de débris secs, la fougère ne repousse pas et le risque d’incendie est alors maximum. (...)
Même constat pour la faune avec la destruction, à cette époque, des couvées, des serpents, du gibier… Le résultat ? Une forêt « propre », un véritable désert, une monoculture pure et dure, et nuisible à elle-même (...)
Wikio