
Cela équivaut en moyenne à 18.000 morts par jour. Un nombre qui a de quoi effrayer. Pourtant, en 1990, l’agence de l’Onu comptabilisait 12,6 millions de victimes dans cette tranche d’âge, soit presque deux fois plus. Des progrès encourageants, dont il ne faut pas se satisfaire malgré tout.
Si l’Unicef se réjouit de constater que les efforts engagés ont permis de sauver des millions de vies d’enfants en l’espace de 20 ans, elle ne peut se contenter de ces résultats. Déjà, parce qu’ils sont insuffisants par rapport aux objectifs fixés pour 2015, à savoir diviser par trois la mortalité constatée en 1990. D’autre part, il est effectivement possible de faire mieux et de réduire, par des mesures simples, le nombre de décès.
Par exemple, le Brésil, le Bangladesh ou l’Éthiopie ont fait fortement baisser leurs taux de mortalité infantile en améliorant la lutte contre les moustiques, en favorisant l’apport de médicaments ou en généralisant l’accès à l’eau potable. Beaucoup d’enfants meurent également durant les premiers jours de leur existence. (...)