
Le gouvernement grec souhaite construire une barrière flottante en mer Méditerranée pour dissuader et empêcher les arrivées de personnes migrant-e-s depuis la Turquie. C’est contraire aux droits fondamentaux, en particulier au principe de « non-refoulement ».
Damien CARÊME a donc posé une question écrite à la Commission européenne pour savoir ce qu’elle comptait faire pour empêcher la construction de cette barrière flottante. Voici le texte de la question posée : (...)
En empêchant les navires d’atteindre les eaux territoriales grecques, ce projet compromet l’accès au système d’asile européen et semble contraire au principe de non-refoulement. En outre, cette barrière risque de nuire gravement à la sécurité des navires dans cette zone et d’entraver les opérations de recherche et de sauvetage. Avec une telle barrière flottante, le gouvernement grec risque donc de mettre encore davantage en danger la vie de personnes en détresse. Je demande à la Commission :
Quelle est l’évaluation de la Commission quant à la compatibilité de cette barrière flottante avec le droit européen et les droits fondamentaux, en particulier en ce qui concerne le respect du principe de « non-refoulement » ?
La Commission peut-elle confirmer qu’en aucun cas la construction de cette barrière puisse bénéficier de fonds de l’Union européenne ?
Quelles mesures la Commission compte-t-elle prendre pour empêcher que la Grèce ne viole le droit européen et les droits fondamentaux en construisant une telle barrière ?"