
Nombreux anonymes, personnalités, politiciens, traders et défenseurs de la liberté d’expression dénoncent le rachat de Twitter par Elon Musk , alors que le « Technoking » annonce de premiers changements d’envergure dans la politique de l’entreprise. Dans une lettre ouverte publiée samedi soir sur Twitter, Volker Türk, haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, a déclaré que les informations selon lesquelles le nouveau propriétaire licencierait l’ensemble de l’équipe chargée des droits de l’homme au sein de la plate-forme n’étaient « pas, de [s]on point de vue, un début encourageant ».
Il a indiqué qu’il écrivait au dirigeant de SpaceX et de Tesla avec « inquiétude et appréhension » au sujet de « la place publique numérique et du rôle qu’y joue Twitter ». « Comme toutes les entreprises, Twitter doit comprendre les préjudices associés à sa plate-forme et prendre des mesures pour y remédier », peut-on lire. « Le respect des droits de l’homme que nous partageons doit servir de garde-fou à l’utilisation et à l’évolution de la plate-forme.
En bref, je vous demande instamment de veiller à ce que les droits de l’homme soient au cœur de la gestion de Twitter sous votre direction », est-il encore écrit dans la missive adressée au milliardaire. (...)
Twitter ne doit pas devenir « un laissez-passer gratuit »
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Depuis sa prise de contrôle du réseau social la semaine dernière, acheté pour 44 milliards de dollars, Elon Musk a dissous le conseil d’administration de la société, licencié son PDG, Parag Agrawal, ainsi que des cadres supérieurs, et a commencé des licenciements massifs vendredi.