« Promouvoir les politiques qui amélioreront le bien-être économique et social partout dans le monde »… Telle est la mission de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), dont le siège est à Paris. Or en interne, les 2 500 salariés semblent un peu oubliés par la noble mission de la vénérable institution. « Nous ne pouvons que constater que le moral de nos collègues ne s’améliore pas et que le niveau de stress dans notre Organisation a encore monté d’un cran », alerte l’association du personnel, qui fait office à la fois de syndicat et de comité d’entreprise, l’OCDE, en tant qu’organisation internationale, échappant à la juridiction française. L’association avait d’ailleurs lancé un questionnaire faisant le point sur « les risques psychosociaux et le stress au travail ».
Parmi les causes du stress identifiées par l’association : les contrats précaires (CDD), la charge de travail qui augmente, la fonction managériale usurpée, la pression psychologique, les restructurations destructrices, les carrières plus qu’incertaines. (...)
ne situation qui conduit « à une perte de sens du travail effectué ». Ennuyeux quand il s’agit de promouvoir le bien-être à l’extérieur.