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Le Grand Soir
Julian Assange : Dénonciation sur les infractions commises dans l’exercice de la fonction publique
Rod Driver Octobre 2020 Traduction "pas un pour racheter l’autre" par Viktor Dedaj pour le Grand Soir
Article mis en ligne le 14 novembre 2020

Inconduite dans la fonction publique dans l’affaire #Assange - Dénonciation de crimes déposés par Rod Driver concernant Paul Close, Emma Arbuthnot, Daborah Taylor, Michael Snow.

J’ai récemment rédigé des plaintes pour des fautes professionnelles commises par les quatre personnes suivantes dans le cadre de leur traitement de Julian Assange.

Paul Close - Le procureur du CPS [Crown Prosecution Service] qui a secrètement conspiré avec le procureur suédois, Marianne Ny, pour maintenir l’affaire de Julian dans les limbes pendant de nombreuses années. (...)

Emma Arbuthnot - La plus haute magistrate qui supervise l’affaire Julian. Elle a présidé l’audience du 7 février 2018 et a statué le 13 février 2018. Elle a de sérieux conflits d’intérêts, qui ont été documentés en détail par DeclassifiedUK (...)

Deborah Taylor - Magistrate chargée de l’audience de Julian au tribunal de la Couronne de Southwark le 1er mai 2019.

Michael Snow - Magistrat chargé de l’audience de Julian au tribunal de Westminster le 11 avril 2019.

Snow et Taylor ont tous deux fait preuve d’une extrême partialité à l’égard de Julian. Leurs audiences concernaient la demande d’asile de Julian à l’ambassade équatorienne en 2012, ce qui signifie qu’il n’avait pas respecté les conditions de sa mise en liberté sous caution relatives aux audiences précédentes. En vertu de la législation britannique, vous n’êtes pas tenu de respecter les conditions de votre mise en liberté sous caution si vous avez une bonne raison. Lorsque Julian a demandé l’asile, il s’est fondé sur le risque qu’il soit extradé vers les États-Unis. Les autorités équatoriennes ont accepté cette raison pour lui accorder l’asile. C’est évidemment une excuse raisonnable pour ne pas respecter les conditions de mise en liberté sous caution. (...)

Les fautes commises par les trois magistrats et le procureur du CPS sont conformes à la recommandation stratégique du cabinet de conseil Stratfor de maintenir Julian Assange dans un vide juridique, en le poursuivant d’un pays à l’autre pour qu’il soit confronté à diverses accusations pendant 25 ans (6).

Leur inconduite est clairement telle qu’elle constitue un abus de la confiance du public dans le titulaire de la fonction, et qu’elle porte atteinte à la confiance du public dans l’administration de la justice. Leurs décisions et leurs actions ont clairement été intentionnelles. Pour ces raisons, il est important qu’ils soient poursuivis avec toute la rigueur de la loi.