
A dix jours de la reprise des expulsions locatives, Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole de l’association Droit au logement, considère la prolongation des places d’hébergement d’urgence annoncée par Emmanuelle Wargon comme un « minimum » et demande au gouvernement « le respect des droits inscrits dans la loi ».
Le répit pour les ménages précaires aura duré sept mois. A dix jours de la fin de la trêve hivernale, exceptionnellement prolongée pour la deuxième année consécutive en raison de la crise sanitaire, la ministre du Logement, Emmanuelle Wargon, a annoncé ce vendredi que les 43 000 places d’hébergement d’urgence créées depuis le premier confinement seront prolongées jusqu’à mars 2022. D’habitude, dès l’arrivée du printemps, ces places destinées au jour le jour aux personnes sans domicile, dont le nombre était estimé en 2019 à 300 000 par la Cour des comptes, s’amenuisent, au grand regret des associations qui dénoncent depuis des années une gestion « au thermomètre ». (...)
🔴FIN DE LA TRÊVE HIVERNALE : les 29 & 30 mai, touTEs dans la rue !! CONTRE les expulsions, les remises à la rue et le logement cher ! POUR le droit au logement, la baisse des loyers et + de HLM !
📌Manifestation dimanche 30 MAI à 15h M°Père Lachaise-Paris https://t.co/mpdIkOVwdA https://t.co/zbb2IU572p— Droit Au Logement (@federationdal) May 24, 2021