
Après plus de trois ans de débats procéduraux dans le cadre d’une première action en justice contre les projets de Total en Ouganda, la société civile n’a pas dit son dernier mot.
La bataille judiciaire contre Total reprend en France ! Aujourd’hui, 26 personnes affectées, le défenseur des droits humains Maxwell Atuhura et cinq associations ougandaises et françaises (AFIEGO, les Amis de la Terre France, NAPE/Amis de la Terre Ouganda, Survie et TASHA Research Institute) assignent Total en justice.
L’objectif ? Demander réparation pour les violations des droits humains causées par les projets Tilenga et EACOP, opérés par Total en Ouganda. (...)
Une action en justice inédite
Les projets Tilenga et EACOP, développés par Total, sont désormais emblématiques dans la lutte contre le géant pétrolier français. Pour cause, ces projets sont emblématiques des ravages environnementaux et des violations des droits humains liés au pétrole partout dans le monde.
Par cette nouvelle action justice fondée sur la loi sur le devoir de vigilance des multinationales, les associations et membres des communautés affectées mobilisent cette fois-ci le volet « réparation » de la loi (et non le volet « prévention ») et visent à obtenir l’indemnisation des préjudices subis du fait des violations commises dans le cadre des projets de Total en Ouganda.
Les associations et personnes affectées ont rassemblé les preuves démontrant que Total a failli à ses obligations. Et ces failles sont nombreuses… (...)
Des violations à conjuguer au pluriel (...)
De telles pratiques sont inacceptables et inhumaines. C’est pourquoi les communautés se tournent vers la justice française !