Ces dernières années, des dizaines de petits propriétaires forestiers de Moselle ont découvert sous le choc que leurs bois avaient été rasés à blanc. Les chênes, dont le prix s'est envolé dernièrement, semblent une cible privilégiée. pic.twitter.com/SgVvTV43zV
— Pierre Sautreuil (@pierresautreuil) October 21, 2022
L'affaire m'a intrigué. Voilà quelques temps qu'on entend parler de vol de bois en France. Ces affaires seraient "de plus en plus courantes", selon certains, et dissimuleraient même un trafic "plus rentable que la drogue"... J'ai voulu prendre la mesure du phénomène.
— Pierre Sautreuil (@pierresautreuil) October 21, 2022
Jusqu'à son interpellation fin 2021, le jeune homme aurait gagné des centaines de milliers d'euros en abusant de sa position privilégiée. Le procureur de Thionville estime à 500.000€ le préjudice total. Trois véhicules de luxe et quatre caves à vin sont saisies.
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D'abord le morcellement de la forêt privée, qui fait que beaucoup de propriétaires n'entretiennent pas leurs bois, et ne s'y rendent presque jamais. Et plus récemment, l'explosion de la demande chinoise. pic.twitter.com/tEE4bNGuDK
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Pour en profiter, certains forestiers se feraient moins regardants, ou emploieraient carrément des "méthodes de cowboys". Pas de dérive généralisée de la filière bois, mais quelques cas extrêmes qui viennent renseigner une tendance et un contexte plus larges.
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Car globalement, c'est notre méconnaissance de la forêt que met en lumière cette affaire, alors que s'accumulent les menaces économiques et écologiques. C'est tout cela que j'ai cherché à vous raconter dans ce long format, à lire dans @LaCroix Hebdo ! https://t.co/yrED0Yapkw
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