"Quel genre de pays sépare une mère de son enfant ?" demande-t-elle. "Hier c’était son anniversaire, ma fille m’a dit « maman, tu me manques tellement »."
Quand Amnesty International a rencontré N, en décembre 2011, elle avait déjà été retenue pendant plus de trois mois avec plusieurs femmes qui attendaient leur expulsion.

Pendant l’entretien, il lui était impossible de retenir ses larmes. Elle a été libérée en avril 2012 après sept mois en détention.

À Chypre, comme N, nombreux sont les migrants qui sont détenus systématiquement, dans des conditions insalubres et sans accès satisfaisant aux soins médicaux, au mépris de loi et du droit international.
Cette situation doit prendre fin. (...)