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Greenpeace
Herakles Farms : ou comment une entreprise agro-industrielle sème la colère en Afrique
Article mis en ligne le 13 juillet 2012
dernière modification le 11 juillet 2012

L’huile de palme est l’huile comestible la moins chère du monde. On la retrouve aussi dans de nombreux produits cosmétiques et détergents, ainsi que dans les agrocarburants.
La demande mondiale d’huile de palme est en plein boum et des entreprises agro-industrielles s’emparent de vastes étendues de terre, spéculant sur une croissance continue du marché. Cette situation est connue, et dénoncée de longue date en Indonésie.

Mais l’industrie de l’huile de palme s’attaque aujourd’hui à un nouvel horizon : l’Afrique.

(...) L’un de ces nouveaux “prédateurs” est la société Herakles Farms

Herakles Farms est une entreprise américaine, dont le siège est localisé à New-York. Son principal projet de plantation de palmiers à huile se situe au Cameroun. Une plantation de 70 000 ha qui affectera plusieurs milliers de personnes, des dizaines de villages, touchant une zone boisée d’une superficie supérieure à Manhattan, située en lisière de pas moins de 4 zones forestières protégées…

Herakles Farms se présente comme un bienfaiteur, qui “vise à répondre à la demande mondiale croissante en développant des projets durables et respectueux de l’environnement, en totale concertation avec les population locales“.

Mais au Cameroun, ce n’est pas vraiment le cas …

Lors d’un voyage sur le terrain ce mois-ci, les militants et experts de Greenpeace ont été les témoins de la forte mobilisation locale contre la plantation Herakles Farms. (...)

Le projet de culture d’huile de palme de la SGSOC est un mauvais projet. Au mauvais endroit. Il engendre colère, conflits sociaux et met en danger l’une des forêts primaires les plus riches et menacées d’Afrique. Il doit être arrêté.
Pour Greenpeace, les investisseurs potentiels, et notamment la Banque Africaine de Développement ne doivent pas contribuer au financement de ce projet plus que controversé. (...)

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