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Grand débat : Louis Gallois veut "donner la parole aux plus pauvres"
Article mis en ligne le 21 janvier 2019

Louis Gallois, le président de la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), va s’impliquer dans le grand débat. Il veut faire entendre les préoccupations des plus pauvres.

Débats dans les associations, questionnaires adaptés au public précaire, accompagnement pour remplir les cahiers de doléances… Louis Gallois, le président de la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), veut faire entendre les préoccupations des plus pauvres dans le grand débat. Il invite donc les 850 associations de la FAS qui travaillent dans le champ de la lutte contre l’exclusion à organiser elles-mêmes des réunions, et leur enverra mardi, par mail, un "kit méthodologique" pour les y aider. Il explique la démarche au JDD. (...)

Pourquoi vous mobilisez-vous dans le cadre du grand débat ?
Nous avions déploré le fait que, le 10 décembre, pratiquement aucune des mesures annoncées par le Président de la République ne concernaient les plus pauvres. Nous constatons aujourd’hui que leurs aspirations sont largement absentes du questionnaire ouvrant le débat national. Elles sont encore oubliées ! Nous voulons donc leur donner la parole. (...)

Je serai étonné que l’accès au droit et aux soins, le logement, les minima sociaux, le chômage de longue durée, ne remontent pas. L’emploi est d’ailleurs le grand absent du débat. (...)

Nous invitons nos 850 associations adhérentes à planifier des débats avec les personnes les plus démunies. Nous allons, dès mardi, leur envoyer par mail un "kit méthodologique", une notice de quatre pages, qui leur donnera des conseils pour organiser la réunion, la gérer, et assurer ensuite la remontée des questions et des propositions formulées. Ce ne sera pas un travail facile. Les personnes démunies n’ont pas l’habitude de s’exprimer. Il faut donc les aider à prendre la parole sans leur prendre la parole. (...)

Nous souhaitons vraiment que les doléances des plus pauvres soient traitées à égalité avec l’ensemble des propositions. Pour ces oubliés de la République, le grand débat est une opportunité de se faire entendre.