
Une vingtaine de sans-papiers hébergés par les services de la ville, la préfecture de région, et la ville de Paris manifestent ce mardi matin devant la mairie de Gentilly. Dix-sept d’entre-eux, dont l’hébergement est payé par la ville, ont eu la confirmation ce matin qu’ils devaient partir. « On ne sait pas où aller. C’est comme si on recommençait depuis le début », avance l’un d’entre-eux.
Le groupe s’est pressé sur le parvis de l’hôtel de ville pour y rentrer :« Laissez nous entrer, s’il vous plaît ». « Non », répond un adjoint. « La ville a fait beaucoup pour vous. On a depensé plus de 300 000 euros. On ne peut pas faire plus. » Les sans-papiers ne sont pas de cet avis. « On nous a dit qu’on ne nous laisserait pas tomber tant que la situation administrative n’est pas reglée », clame l’un d‘entre-eux. « Il faut que les promesses soient tenues. »
Un groupe de 80 personnes environ avait été hebergé dans un hangar de la ville pendant huit mois avant d’être evacué pour des raisons d’insalubrité. 17 personnes étaient depuis hebergées par la ville. 49 par la préfecture de région, et 6 environ par la ville de Paris. Ceux de la préfecture doivent partir le 31 mars. (...)