
Surfant sur la sensibilité toujours plus prononcée des citoyens aux enjeux environnementaux, les sociétés de gestion de portefeuille proposent de plus en plus aux épargnants des fonds dits « durables » ou « verts » en alternative aux fonds traditionnels… Or, l’UFC-Que Choisir dévoile aujourd’hui une étude approfondie (1) soulignant les failles béantes dans leur construction aboutissant à une forme d’écoblanchiment qui ne saurait perdurer. L’association appelle donc à une urgente mise à niveau de la réglementation, et demande plus particulièrement au ministre de l’Économie de verdir le principal label public, l’ISR, pour instaurer, au plus vite, la confiance sur ce marché.
(...) ISR : le label de Bercy qui lave moins vert que vert (...)
Dans l’attente d’une stricte réglementation de l’épargne durable à l’échelle européenne mettant un terme à l’écoblanchiment, l’UFC-Que Choisir demande au ministre de l’Économie d’imposer une révision ambitieuse du cahier des charges du label ISR afin qu’il devienne un réel étalon de la finance durable, ce qui nécessite :
- Une exclusion des entreprises portant manifestement atteinte au climat ;
- Une sélection rigoureuse des entreprises sur le fondement de critères objectifs ;
- Une harmonisation des systèmes de notations des sociétés de gestion afin de permettre aux épargnants de comparer les performances de leurs fonds. (...)