
Le 11 octobre 2012 marque la première Journée Internationale de la Fille, instituée par l’Assemblée Générale des Nations Unies pour promouvoir les droits des filles, relever les défis exceptionnels auxquels elles sont confrontées, et pour mettre en relief les inégalités qui demeurent entre les filles et les garçons. Nous vous proposons, dans ce cadre, un texte intitulé « Le mariage des enfants n’est pas une fatalité », signé par Françoise Moudouthe, Conseillère pour l’Afrique sub-saharienne à Girls Not Brides (Filles, Pas Epouses : Le Partenariat mondial pour la fin du mariage des enfants).
Alors que le monde s’apprête à célébrer pour la première fois la Journée Internationale de la Fille, le 11 octobre, les défenseur-e-s des droits humains se mobilisent pour réaffirmer les droits des filles et jeunes femmes à travers le monde, et dénoncer les discriminations qui leur sont faites. Parmi elles, le mariage des enfants, une des injustices les plus répandues contre les filles à ce jour.
On estime que 10 millions de filles sont mariées chaque année avant l’âge de 18 ans dans le monde – une fille sur trois dans les pays en développement – parfois à l’âge de sept ou huit ans. Chaque jour, plus de 25 000 filles sont contraintes au mariage sous l’effet de la pauvreté qui affecte leurs familles, ou pour se conformer aux traditions qui existent dans leurs communautés depuis des générations. (...)