
devenir un véritable laboratoire où on teste un certain nombre de traitements dégradants, inhumains et totalement illégaux à l’encontre de citoyens européens.
(...) Fin 2012, la sénatrice-maire socialiste et le préfet du Rhône ont inventé la classe ghetto. 25 enfants inscrits, tous originaires du même bidonville, dans une classe située à l’étage d’un bâtiment abritant également la police. (1) Cette classe qui viole tous les principes républicains de l’école laïque a provoqué la colère de certaines associations, de nombreux reportages ainsi qu’un avertissement du Défenseur des Droits qui dénonce son « caractère discriminant ». Cause toujours, tu m’intéresses, hier, cette classe pour Roms accueillait encore des enfants triés sur la base de leur origine ethnique.
En janvier 2013, la police invente la descente en mode casseurs de banlieue. Suite à un jet de pierre sur une voiture de police, plusieurs dizaines de policiers équipés de casques, de boucliers, de flash-ball, de grenades lacrymogène, de taser et de chiens d’attaque interviennent sur le bidonville. Pendant une heure, ils vont gazer les habitants et saccager les baraques pour se venger. (2) Hier encore, aucune investigation n’était lancée concernant les agissements des policiers, en revanche une enquête sur le lanceur de pierre était en cours.
Lundi 25 mars 2013, le préfet invente le tri sélectif appliqué aux sans-abri. (...)
Stefan est l’heureux papa d’une grande famille. Ses fils sont inscrits. Tout va bien. ses belle-filles et ses petits enfants sont inscrits également. Mais, oh surprise, sa femme n’est pas inscrite. Le voilà divorcé de force, par la volonté de la préfecture. Dragan lui aussi est inscrit, mais pas sa femme enceinte de 6 mois et son enfant de 3 ans. Valentin, lourdement handicapé, en fauteuil roulant, lui aussi passera la nuit dehors. Marinella, seule avec 4 enfants dont le plus petit à 5 ans n’est pas inscrite non plus. Les exemples sont très nombreux.
La palme de l’incompétence peut-être délivrée pour le traitement infligé à Sarah, 3 mois. Elle ne sait pas lire, mais elle peut être heureuse. Elle et ses 2 frères font partie de la liste. Sauf que… Sauf que son papa et sa maman ne sont pas inscrits. Quelle bourde. On met des enfants, mais on oublie les parents.
Il faut voir le visage des personnes se décomposer au fur et à mesure de la lecture de la liste. (...)
Vers 16 heures, un bus de 60 places vient chercher les 90 heureux élus. Alors que tout le monde attend dans le calme depuis une bonne heure, environ 50 gendarmes mobiles arrivent en car et se déploient, ce qui provoque un mouvement de panique parmi les familles. Pour accompagner 90 personnes dont la moitié d’enfants dans un gymnase à quelques kilomètres de là, le préfet mobilise donc des policiers en uniforme, des policiers en civils, 50 gardes mobiles, sans oublier 2 motards pour l’escorte. (...)
Que le préfet annonce qu’il ne reloge pas les sans-abri en raison d’autres critères que ceux qui sont prévus par la loi est donc une violation caractérisée de celle-ci. Oui, en France socialiste, en 2013, des préfets violent la loi pour se soustraire à l’obligation d’héberger des sans-abri sinistrés. Incroyable, non ? (...)
Quoi qu’en dise Manuel Valls, les Roms sont des sans-abri comme les autres. Ils ont vocation à rester dans le pays qu’il ont choisi, à sortir de leur situation et à élever leurs enfants dignement.
A condition que la France ne viole pas en permanence leurs droits les plus élémentaires.