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Rue 89
Faire reposer l’aide au développement sur les SMS, une bonne idée
Article mis en ligne le 1er octobre 2012
dernière modification le 27 septembre 2012

L’aide publique au développement est insuffisante pour couvrir les besoins en santé, éducation, changement climatique, sécurité alimentaire, infrastructures, télécommunication. Des ressources nouvelles sont nécessaires. Et si l’on finançait le développement par… les textos ?

La situation des financements du développement est aggravée par la crise économique mondiale. Celle-ci touche les pays donateurs (Europe et Etats-Unis) et a conduit le FMI, la Banque mondiale et l’OCDE à réviser à la baisse les prévisions de croissance pour les pays occidentaux (-0,4% en 2012).

L’aide publique au développement étant bilatérale, elle pourrait ainsi devenir volatile et irrégulière. La mise en place de mécanismes de financements innovants qui assureraient des revenus pérennes, prévisibles et réguliers constitue une des réponses à ce défi jugé central par les pays membres du G20 : l’instauration d’une taxe sur les billets d’avion a été, en ce sens, une initiative concluante.

La Francophonie en première ligne

De nouveaux acteurs portent cette approche. La Francophonie, devenue en juillet 2011 membre du groupe pilote sur les financements innovants pour le développement, a réuni en marge des assemblées annuelles de la Banque mondiale et du FMI les ministres des Finances des pays francophones à faible revenu, sur le thème du financement du développement orienté vers les financements innovants.

Peut-être la question sera-t-elle évoquée lors d’une rencontre des ministres des finances francophones dans le cadre des assemblées annuelles des institutions de Bretton Woods (9 au 14 octobre à Tokyo) sur ce thème ? (...)