
Facebook annonce des changements dans la façon dont il gère la confidentialité de ses membres mineurs. Désormais, la visibilité des contenus publiés par les enfants âgés de 13 à 17 ans sera limitée par défaut aux "amis" et non plus aux "amis d’amis". Si le jeune veut publier un contenu en mode public, c’est-à-dire visible par tous, il recevra un message d’avertissement lui expliquant les conséquences potentielles de ce choix.
Né en 2004, Facebook accueille aujourd’hui 1,15 milliard d’usagers réguliers d’après les statistiques du réseau social. Nonobstant le fait qu’un profil sur dix ne serait pas légitime, le site communautaire a conquis des internautes de tous âges. Évidemment, les mineurs, ces fameux "natifs du numérique", sont de la partie. Il est toutefois difficile d’évaluer leur nombre, vu qu’ils mentent parfois sur leur âge pour s’inscrire.
En la matière, Facebook dit ne pas avoir la possibilité d’empêcher l’inscription des plus jeunes sauf à créer une procédure de vérification beaucoup trop contraignante et invasive à l’égard des adultes (communication d’une pièce d’identité par exemple). Mais le réseau social doit, pour des raisons légales (Children’s Online Privacy Protection Act), indiquer que son service est interdit aux moins de 13 ans.
Selon une enquête menée en 2011 aux États-Unis, 46 % des enfants de 12 ans et 62 % des enfants de 13 ans se trouvent sur Facebook. En France, selon une étude conduite l’an dernier, près de 20 % des enfants de moins de 13 ans sont sur Facebook. Devant cette situation, il est impératif que le réseau social propose un dispositif de confidentialité de qualité, comme le réclame la Commission européenne.
Ce mercredi, Facebook a toutefois annoncé quelques changements concernant sa politique de confidentialité destinée aux mineurs. (...)